M. Youssef Amrani, Ministre Délégué aux Affaires Etrangères et à la Coopération a reçu  Monsieur Maurizio Massari, Envoyé spécial du Ministre italien des Affaires étrangères pour la Méditerranée et le Moyen-Orient.

Cette rencontre qui s’est déroulée en présence de l’Ambassadeur d’Italie à Rabat, s’inscrit dans le cadre du dialogue politique permanent et des relations d’amitié qui unissent les deux pays.

Elle a été l’occasion pour M. Youssef Amrani de mettre l’accent sur les chantiers initiés et les réformes engagées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI ainsi que sur les progrès réalisés par le Royaume dans plusieurs domaines.

A cet égard, le responsable italien n’a pas manqué de souligner que, pour l’Italie, le Maroc représente un exemple dans la région en raison de sa stabilité, son ouverture, sa modération et sa capacité à dialoguer avec ses voisins.

Par ailleurs, les deux responsables ont passé en revue les voies et moyens susceptibles de renforcer les relations d’amitié et de coopération sur les plans politique, économique, socioculturel et humain afin d’aboutir à un véritable partenariat stratégique basé sur des instruments novateurs.

Ils ont, également, souligné la nécessité de développer une vision commune et de tenir, de manière régulière, des consultations à Rabat, Rome et Bruxelles au sujet des questions et des perspectives concernant la relation entre l’Union Européenne et son voisinage euro méditerranéen à un moment où les 27 sont en train de réviser les instruments de la politique européenne de voisinage.

Concernant plus particulièrement les relations avec cet espace, Monsieur le Ministre Délégué a précisé que le Maroc qui est dans une logique de proximité optimale avec l’Union Européenne appréhende cette relation dans un cadre global et dans un rapport de complémentarité et de solidarité qui devrait répondre aux priorités et aux intérêts mutuels.

Abordant la réunion 5+5, qui aura lieu le 20 février prochain à Rome, les deux responsables ont mis en exergue l’importance du contexte régional et l’intérêt d’associer l’ensemble des acteurs, y compris la société civile, pour faire de ce cadre de coopération, un véritable instrument de dialogue et de promotion des projets d’intégration régionale.